Kawasaki ZX-10R SE 2018
Évoluer sur un circuit ou sur la route au guidon d’un «superbike» demande une habilité au-dessus de la moyenne et une bonne dose de courage. Difficile d’extraire le potentiel d’une hyper sportive de 1000 cc, sans se glacer le sang dans les veines. Heureusement, les avancées technologiques permettent depuis peu de rouler plus sûrement en déléguant certains aspects qui surpassent nos compétences aux aides électroniques au pilotage. Kawasaki, comme l’ensemble des fabricants de pur sang de 1000 cc, développe depuis le début de la décennie bon nombre de puces électroniques qui facilitent le pilotage et contrôlent nos excès d’adrénaline.
Toujours hausser la barre
La Kawasaki ZX-10R compte depuis 2011 sur l’aide électronique pour faciliter son pilotage. Depuis, les gourous des verts ne cessent d’améliorer l’ensemble technologique année après année pour suivre la concurrence. Depuis 2016, la ZX-10R compte parmi ces aides le contrôle de traction à intervention réglable, le contrôle de la dérive, l’ABS qui fonctionne même sur l’angle, le contrôle de frein moteur, l’anticabrage, l’assistance de changement de rapport à deux sens et l’assistance de départ arrêté. Le tout géré par une centrale inertielle multiaxe ultra-avancée.
Depuis quelques années, certains fabricants ont haussé la barre en proposant des suspensions à réglage électronique et des suspensions semi-actives. Pour 2018 Kawasaki s’invite au bal en lançant une nouvelle ZX-10R équipée de son premier système de suspension semi-active. Grâce à son nouveau système baptisé KECS (Kawasaki Electronic Control Suspension), la ZX-10R lit dorénavant la route et ajuste ses suspensions en temps réel pour offrir au pilote une expérience optimisée. Côté esthétique, la nouvelle ZX-10R SE se fait discrète avec des coloris noir et gris accentués par des touches de vert similaire à la ZX-10RR d’où elle a emprunté au passage les jantes Marchesini et l’assistance au changement de rapport à double sens.
Une équipe gagnante
Les ingénieurs de Kawasaki ont travaillé de concert avec ceux du fournisseur officiel des suspensions Showa à développer une technologie conçue spécifiquement pour l’excellente fourche munie de cartouche BFFF à réservoir auxiliaire et l’amortisseur BFRC. Concrètement, on note des capteurs intégrés dans la fourche et l’amortisseur (mieux que BMW et ses capteurs apparents vulnérables) et un ordinateur qui analyse et peaufine les réglages toutes les millisecondes. Toutes les 10 millisecondes, la centrale inertielle, qui se trouve en constante liaison avec le système gestionnaire des suspensions semi-active, fournit les données d’accélération et décélération.
Le système agit alors en fonction de l’ensemble des données et opère ses réglages sur les vannes à contrôle direct à simple mouvement (single stage operation). Ce type de vanne agit beaucoup plus rapidement qu’un système à double mouvement utilisé par la plupart des concurrents. Des réglages qui surpassent également l’influx nerveux humain. À noter que le système n’ajoute que 2 kilogrammes à la bête, une bagatelle considérant les 200 chevaux du moteur à 4 cylindres qui propulsent la Kawasaki ZX-10R.
Le système KECS de Kawasaki propose également 3 modes de cartographie d’amortissement qui agissent sur la détente et la compression. Le mode Road offre un comportement souple, le mode Track des réglages ferme très sportif et le mode Manual permet au pilote de déterminer ses réglages selon 15 niveaux. Avec ses nouvelles suspensions semi-actives, la ZX-10R SE vient taquiner la Panigale, la S1000RR, la GSX-R1000R, la CBR 1000R SP et la R1M. Friands de technologie et d’efficacité extrême, ne manquez pas le lancement canadien de la nouvelle Kawasaki ZX-10R SE d’ici le Salon de la Moto de Montréal 2018.
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Par Pascal Bastien