Kawasaki Z900RS 2018 : retro sport
Kawasaki, qui ne dispose plus de modèle néo-rétro depuis le retrait de la W650, se devait de combler le vide. Le segment néo-rétro se montre très populaire et l’offre n’a jamais été aussi comblée de l’histoire. Très attendue des admirateurs nostalgiques de la marque, la nouvelle Kawasaki Z900RS 2018 s’inspire de la fulgurante Z1 Super Four 900 de 1972. Une machine qui, à l’époque, faisait baver les aficionados de la marque verte pour qui la performance est une religion.
Style en plein dans le mille
Grâce à son pare-brise d’antan, sa selle d’inspiration «café racer», son guidon presque droit, son échappement poli 4 dans 1 et son coloris vert lime et blanc, la Z900RS vole la vedette partout où elle se montre. Côté design, Kawasaki a fait preuve d’audace en reproduisant l’essentiel des lignes de la Z1 tout en injectant une bonne dose de modernisme. Même, certains détracteurs du genre néo-rétro avouent sa réussite esthétique. La version dénudée n’est pas en reste non plus; elle allie à merveille le charme des machines d’antan aux solutions mécaniques modernes.
Légère pour une néo-rétro (215 kg) et basse avec une selle juchée à 820 mm, la nouvelle Z900RS ne trahit pas ses origines sportives. Le moteur non plus, avec un bloc 4 cylindres à double arbre à cames et injection de carburant emprunté à la «street fighter» Z900. Parmi les modifications sur cette version du moteur, on note un taux de compression plus bas, des arbres à cames aux lobes moins agressifs et un volant de vilebrequin plus lourd; l’ensemble dans le but d’améliorer le couple à bas régime. Le pendant de ces modifications fait perdre 14 chevaux. La boîte de vitesse présente un étalonnage différent; le premier rapport plus court et le sixième plus long s’adaptent à la nouvelle plage de puissance du moteur. L’échappement a fait également l’objet d’un soin particulier de manière à reproduire l’ambiance sonore des années 70.
Kawasaki Z900RS : pilotage rétro
À noter que la version «café racer» dicte une position de pilotage légèrement plus penchée vers l’avant que la version dénudée. Toutefois, les deux modèles placent le pilote plus loin de la direction par rapport aux montures modernes, une position qui transfert moins de poids sur le train avant. Les éléments de suspension et de freinage proviennent également de la Z900 standard ainsi que les aides électroniques au pilotage; le contrôle de traction et l’ABS.
D’un résultat fort attrayant, Kawasaki fait revivre une machine vénérée à l’époque par beaucoup de friands de la marque. Kawasaki a su maîtriser à merveille la reconduction d’un modèle mythique et doser judicieusement les ingrédients indispensables à la réussite d’un modèle néo-rétro. Une fidèle reproduction. Il ne lui manque qu’un tarif attrayant pour disparaître des salles des concessionnaires aussitôt déballée. Rendez-vous chez Motos Illimitées Terrebonne (sur la rive-nord de Montréal) dès maintenant pour en apprendre davantage sur ce modèle primé de la marque Kawasaki.
Par Pascal Bastien